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Misc. Notes | ||||||||||||||||||||
- Au dénombrement (recensement) de 1769, cette Famille est composée de 5 personnes. - Ils possèdent 5 vaches.74 - A la fin du dénombrement (recensement) de 1769-1770, d’Appietto - 1NUM 35, fin de la page 16/1674,3, se trouve de précieuses informations concernant les productions du village d’Appietto à cette époque : Le produit du village d’Appieto est en grande quantité d’Orge, Froment, Seigle, Haricots, Blé de Barbarie (Sarrasin), et Migler (toute céréale à petit grain). Son Communal (Comune) est en Orge et Froment qu’ils vendent à Ajaccio pour en avoir de l’huile et autre comestible qui ne se trouvent pas dans celui. Les terrains de ce village paraissent être très propres pou y (un mot illisible) des Muriers, des Châtaigners, des Oliviers, et (un mot illisible) toute la denrée spécifiée (fin de la phrase illisible). | ||||||||||||||||||||
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Misc. Notes | ||||||||||||||||||||
Un acte de générosité : " En Appietto près d'Ajaccio, le peuple fêtait un jour le carnaval. D'après un ancien usage qui existe encore dans l'île, le roi carnaval, une couronne d'or sur la tête, entouré de ses ministres, siégeait au milieu de la place du marché. Autour de lui étaient dressées des tables avec des fruits, des mets de toutes sortes, et du vin à profusion. On but bravement. Soudain, au milieu de l'allégresse, on entend un coup de feu suivi d'un cri de douleur ; le jeune Felice POZZO DI BORGO git baigné dans son sang. Il est tombé sous la balle d'Andrea ROMANETTI qu'il avait offensé. L'assassin a gagné le maquis. Marianna, mère de Felice était veuve : dans sa vie elle avait éprouvé bien des malheurs. Lorsqu'on eut enseveli son fils, elle ne pleura plus, elle ne songea qu'à se venger, car c'était une vaillante femme, issue de l'ancienne famille des COLONNA d'ISTRIA. Marianna quitte sa robe, et s’habille en homme : elle se couvre du pilone (gros manteau en poil de chèvre), se coiffe du bonnet phrygien, ceint la carchera (giberne / cartouchière), le pistolet et le poignard, et s’arme d’un fusil à deux coups. Elle ressemble en tout aux rudes paysans de ses montagnes ; mais une riche ceinture écarlate, la fine bordure en velours du pilone (pilonu), et le manche élégant, incrusté d’ivoire et de nacre du poignard disent bien qu’elle est de noble maison. Elle se met à la tête des siens et poursuit sans relâche le meurtrier de son fils. Andrea ROMANETTI fuit de buisson en buisson, de grotte en grotte, de montagne en montagne. Pendant une nuit ténébreuse, le fugitif cherche un abri dans le village du Marchesaccio, dans sa propre maison. Marianna accourt, ROMANETTI se défend en brave ; mais les munitions viennent à lui manquer, et ses ennemis ont déjà escaladé le toit pour pénétrer dans la maison. Il reconnait qu'il est perdu et ne songe qu'au salut de son âme. << Arrêtez ! crie-t-il aux agresseurs, je vais me rendre, mais promettez-moi d'abord de me laisser confesser avant de mourir. >> Marianna le promet. ROMANETTI paraît alors et se livre. On l'emmène au village de Teppa . en passant devant la maison du curé Saverio CASALONGA, Marianna appelle le prêtre et le prie, au nom du ciel, de recevoir la confession de ROMANETTI qui va mourir. L'ecclésiastique l'implore avec les larmes pour la vie de l'infortuné : les supplications sont vaines; Il reçoit la confession et pendant ce temps, Marianna à genoux, prie pour le repos de l'âme du meurtrier de son fils. La confession achevée, les POZZO DI BORGO conduisent ROMANETTI hors du village et l'attachent à un arbre. Ils lèvent leurs fusils ; mais soudain Marianna se précipite vers eux : << Arrêtez, leur crie-t-elle, au nom du ciel, arrêtez ! >> et courant à l'arbre où ROMANETTI est attaché , elle embrasse le meurtrier de son fils en disant <<Je lui pardonne, Dieu le veut. Il m'a rendu la plus malheureuse des mères ; mais j'exige qu'à l'avenir, vous ne lui fassiez aucun mal. Tuez-moi plutôt que lui ! >>. Et elle continue à entourer ses bras, à couvrir de son corps son ennemi palpitant. Le prêtre survient. On n'avait plus besoin de ses paroles, on détacha ROMANETTI ; et dès lors il fut libre, et sa tête devint sacrée pour les POZZO DI BORGO “. Source : Ferdinand GREGOROVIUS , Corsica, Stuggart 1878, traduit par M. LUCCIANA Bastia 188478 pages 228 à 230. et in Mémoire Historique sur la Famille POZZO DI BORGO46, pages 200, 201. | ||||||||||||||||||||
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Last Modified 6 Feb 2019 | Created 11 Dec 2022 using Reunion for Macintosh |