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- Il doit une partie de son éducation au Père Antonio GROSSETTO, prêtre de l’Ordre des Recollets au Couvent de Vico, puis au Collège royal d’Ajaccio avec trois anciens pères jésuites, dont le père LEVIE et le père Michel-Ange CUNEO d’ORNANO. Il fit ensuite de brillantes études de droit à l’université de Pise où il obtint son doctorat en 1787657. - Maison natale de Carlo Andrea POZZO DI BORGO en Alata (2A). Description : Benedetti Davia ; Cosimi Lyvia, maison dite Maison Pozzo di Borgo, http://m3c.univ-corse.fr/omeka/items/show/1094675 26 - Charles André, cousin au 5ème degré des frères et soeurs BONAPARTE, fut l'ami de jeunesse de Napoléon, avant de devenir son ennemi acharné. - 19 septembre 1789 au 20 septembre 1792 : Député de la Corse - Constitutionnels http://www.assemblee-nationale.fr/sycomore/fiche.asp?num_dept=14750 - Journée du 10 août 1792, Prise des Tuileries. - Charles André POZZO DI BORGO, obligé de s’éloigner de Paris, car son nom s’étant trouvé sur quelques papiers de Louis XVI, est rentré en Corse après la révolution du 10 août 1792. - Le début de sa rupture avec BONAPARTE s'explique sans doute dans le cadre de l'évolution de la situation politique corse en décembre 1792 : Élection de Charles André POZZO DI BORGO, procureur général syndic au Directoire du département de la Corse, entièrement paoliste, pour des raisons provenants, a priori, "moins de divergences idéologiques que de l'ambition qui les portait simultanément à s'affirmer dans le cadre si étroit de leur Corse natale". - Napoléon a participé à la lamentable et humiliante expédition militaire de Sardaigne (15 au 26 février 1793), qui selon Charles André, acheva de ruiner les relations de Napoléon BONAPARTE avec Pasquale PAOLI (1725-1807)658 - 17 juillet 1793, l’an second de la république française, le Décret n° 796 de la Convention Nationale déclare Pascal PAOLI traître à la république, le met hors de la loi ; porte accusations contre plusieurs Corses : (Charles André) POZZO DI BORGO, procureur général syndic ; PERETTI, NEGRONI et TARTAROLI, commissaires du département de Corse à Ajaccio ; contre GIGLI, GATTAJOLI (?), FERRANDI, GIACOMONI, ORDIONI, BENEDETTI, BALESTRINI, MUCHIELLI, MANFREDI, ANZIANI, FRANCESCHI, SAVELLI (Javelli), FILIPPI, VIGGIANI, COTTONI, CAMPANA, PANATTIERI et ANTONI-MUSELLI, membres du directoire et du conseil général du département de Corse, et contre COLONNA LECA et GUITERA (Ginderra), maire d’Ajaccio…) et ordonne des mesures de sûreté pour ce département.659, pages 80 et 81. - 1 janvier 1794, Les Anglais arrivent dans l’Ile de Corse. - 1794, Sir Gilbert ELLIOTT (1751-1814), 1er comte de Minto, est nommé gouverneur du Royaume de Corse (1794-1796). - 19 juin 1794, une Assemblée convoquée à Corte reconnait le protectorat de l’Angleterre. - En octobre 1794, Charles André POZZO DI BORGO est nommé président du Conseil d’Etat. - 6 avril 1795 : “ L’illustrissimo signore Carlo Andrea POZZO DI BORGO d’Alata, presidente del Consiglio di Stato di Sua Maestà Britannica nel Regno di Corsica, e Membro della Càmera di Parlamento del detto Regno... “, est parrain (padrino) au baptême de Giovanni Battista BERI (né le 20 octobre 1793, fils de Carlo Domenico, sarto (tailleur), et de Maria Domenica GIUGOLI), en l’église paroissiale Saint Jean-Baptiste de Terravecchia à Bastia.660,17 - 31 mai 1795 : “ L’illustrissimo Signore Carlo Andrea POZZO DI BORGO, presidente del Consiglio di Stato di Sua Maestà Britannica nel Regno di Corsica... “, est parrain (padrino) au baptême de Carlo Andrea BENSO (né le 27 mai 1795, fils dal Signore Giovanni Francesco BENSO, Ufficiale Municipale, e dalla Signora Maria Maddalena GIUGOLI), en l’église paroissiale Saint Jean-Baptiste de Terravecchia à Bastia.660,17 - 11 octobre 1796, évacuation de la Corse des troupes anglaises. - 19 octobre 1796, La Corse devient un département français. Charles André fut contraint d’émigrer. De 1796 à 1804, la vie errante de POZZO le conduisit en Italie, Londres, puis en Autriche. - En 1804, par l'influence du Prince Adam Jerzy Czartoryski, Charles André entra au service diplomatique de la Russie. - Le 28 septembre 1805, il fut conseiller d'état au collegium des affaires étrangères de Russie, et fut employé comme commissaire auprès des Anglo-Napolitains et, - En 1806, auprès de l'armée prussienne. - En 1807, Colonel d'intendance, il fut chargé d'une mission importante à Constantinople, mais la conclusion de l'alliance entre le Tsar Alexandre Ier de Russie et Napoléon à Tilsitt, en juillet, interrompit provisoirement (jusqu’en 1814) ses relations avec la Russie. - Charles André, expulsé de Vienne en 1810 par METTERNICH, sous le coup d’une demande d’extradition de BONAPARTE, se réfugie à Londres, où il y résida jusqu’en 1812. - Exceptée l’amitié très étroite qui a lié Charles André POZZO DI BORGO à Adèle d’OSMOND, comtesse de BOIGNE et à ses parents661, j’ai toujours été très surpris que l’on ne sache rien d’autre de vraiment précis à propos de sa vie affective, car il ne fut jamais marié, et n’a eu aucune descendance connue ; même si certaines personnes rencontrées prétendent descendre en ligne directe du comte, mais sont dans l’incapacité de le prouver !? Or, aux pages 43-44, de l’ouvrage de Jasper Godwin RIDLEY (1920-2004), ayant reçu le prix James Tait Black, pour sa biographie Lord Palmerston, édité par Constable Publishing London 1970 - 689 pages. ISBN 10 : 0094559309 / ISBN 13 : 9780094559301 on apprend que, lors de son émigration forcée à Londres (BONAPARTE ayant exigé de METTERNICH son extradition de Vienne), il aurait eu une liaison (love affair) avec Emily LAMB, comtesse COWPER, et que William COWPER (1811-1888) pourrait être en réalité un fils adultérin de Charles André POZZO DI BORGO ? Ceci est actuellement une simple hypothèse de travail qui reste donc à prouver ou à infirmer ! - En 1814, il fut choisi pour représenter l’Empereur Alexandre auprès de Louis XVIII. - Sous la Restauration (entre 1814 et 1830), date à préciser, Charles André a fait construire en Alata, ce qui deviendra ultérieurement le couvent de la congrégation des religieuses de l’ordre de Saint Joseph de Lyon. Description : Benedetti Davia ; Cosimi Lyvia, couvent des religieuses de Saint-Joseph de Lyon, http://m3c.univ-corse.fr/omeka/items/show/1094571 26 - Le 4 octobre 1815 à Paris, signature d’une convention de subside entre la Grande Bretagne et la Russie. Charles André est l’un des co-signataires au nom de Sa Majesté l'empereur de toutes les Russies, général-major de ses armées, son aide de camp général, ministre plénipotentiaire près sa Majesté très chrétienne. - Après la défaite de Napoléon à la bataille de Waterloo (18 juin 1815), le Traité de Paris du 20 novembre 1815 est ratifié le 29 février 1816 par le général POZZO DI BORGO, envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire de Russie. - ca 1824/1826, Charles André fut à l’origine de l’introduction en Corse de la race des moutons mérinos dans la région d’Alata, son village natal.662, page 313. - Juillet 1828 : Grégoire PALÉOLOGUE, chef de domaine formé à Roville-devant-Bayon (Meurthe et Moselle), arrivé en Ajaccio le 12 juillet avec deux lorrains, prend dès le 13 la direction de l’établissement agricole du Pruno, route d’Alata, domaine de 1000 hectares formé par le comte (Charles André) POZZO DI BORGO (1764-1842), et que feu le colonel (Giuseppe Maria) POZZO DI BORGO (1782-1827) dirigeait au moment de son décès. Cependant, seuls environ 200 hectares sont à exploiter, dont à peine une vingtaine est en plaine et mi-côtes ; le reste est en grand coteaux et en montagnes plus ou moins escarpées et couvertes de broussailles. NB : Les parties initiales de cette ferme ont été construites en 1775, donc on peut raisonnablement en déduire que ce n’est pas Carlo Andrea (Charles André), né en 1764, qui en est à l’origine, mais vraisemblablement son père Giuseppe Maria (Joseph Marie) qui a ensuite confié la gestion de cette vaste propriété à son fils. Simple hypothèse de ma part à vérifier !? - Ferme des POZZO DI BORGO - Description : Benedetti Davia ; Cosimi Lyvia, ferme de la famille Pozzo di Borgo, http://m3c.univ-corse.fr/omeka/items/show/1094578 M. PALÉOLOGUE reprit donc un domaine en assez piètre état : après avoir eu bien des déboires avec la main d’oeuvre locale qu’il continua cependant d’employer au salaire de 35 à 40 sous par jour, il engagea également une trentaine de Lucquois au salaire de 30 à 35 sous par jour ; il capta plusieurs sources naturelles (4) qu’il avait découvertes ; il a assaini les endroits marécageux ; il planta mille sept cent mûriers non greffés et quatre cents muriers greffés pour l’élevage des vers à soie et la construction de magnanières ; il planta également mille autres arbres (oliviers, amandiers, noyers, châtaigniers) ; il a semé en outre des pins laricio dans une grande étendue des montagnes escarpées, où l’on ne pouvait obtenir aucun produit par sa nature et par sa position ; il a tenté la culture du tabac, du coton, de la garance et du ricin ; il tenta d’utiliser deux charrues perfectionnées qu’il avait apporté de Roville, mais la faiblesse des boeufs du pays ne lui permit pas d’en faire usage ; il semble aussi avoir planté de la vigne663, page 465 ; il créa une fontaine publique sur la route pour aider les voyageurs selon le souhait du propriétaire ; il poursuivit la finition de deux grands bâtiments dont l’un était destiné à l’habitation des vaches, l’autre au troupeau de 120 mérinos, alors unique dans toute la Corse, qui avait été acheté en 1826 en Italie, et qui périclitait depuis, faute de soins convenables...663, pages 439 à 467. Quoiqu’il ne se connaissait point d’ennemis dans un pays où il n’avait fait que du bien, on a coupé des arbres qu’il avait plantés, on a mis le feu a du bois qu’il avait approvisionné, on lui a tiré un coup de fusil à travers sa fenêtre, pendant la nuit ; il est regrettable que cet habile agriculteur n’ait pas pu rester en Corse, mais qu’aurait-il pu faire lui même sans sécurité ? 122, page 495, note 2. - Le 13 mai 1830, le comte Pozzo di Borgo, ambassadeur de Russie, écrivait au commandant en chef de l’Expédition d’Alger, Louis Auguste Victor de GHAISNE (1773-1846), comte de BOURMONT, maréchal de France (1830) une lettre qui contenait les passages suivants : 357mpereur a désiré qu’un officier de son armée pût être admis en qualité de volontaire à l’expédition dont Votre Excellence a le commandement, et le roi a bien voulu accorder à son ami et allié cette faveur. A la suite de cette entente réciproque, Sa Majesté impériale a nommé le colonel du génie Filosoloff, accompagné du lieutenant Doubensky, pour remplir une si honorable mission. M. de Filosoloff se fera un devoir de mériter l’estime et la bienveillance de Votre Excellence. Il sait que ce n’est qu’à cette condition qu’il pourra obtenir l’approbation de l’empereur. Permettez-moi, monsieur le comte, de réunir aux voeux les plus sincères pour le succès de l’expédition que le roi a confiée à votre fidélité et à vos talents, les sentiments. » - Le 19 avril 1839 : Traité conclu et signé à Londres entre la France, l’Autriche, la Grande-Bretagne, la Prusse et la Russie, d’une part, et les Pays-Bas de l’autre part, relatif à la séparation de la Belgique d’avec les Pays-Bas. Parmi les co-signataIres, deux corses, Charles André Pozzo di Borgo pour la Russie et Horace Sebastiani de la Porta pour la France. 17 https://mjp.univ-perp.fr/constit/be1839.htm#1 https://fr.wikipedia.org/wiki/Trait%C3%A9_des_XXIV_articles https://commemorer14-18.weebly.com/19-avril-1839-traiteacutes-de-londres---neutraliteacute-de-la-belgique.html - En septembre/octobre 1839 (d’après un numéro de La Gazette de France à rechercher), Charles André rentre définitement en France, pour des raisons de santé, et vient finalement habiter son hôtel particulier, au 43 de la rue de l’Université ; où il y résida jusqu’à son décès, le 15 février 1842 136, pages 585 et 586. REMARQUE : la notice du dictionnaire 136 est partiellement erronée, en effet Charles André est décédé en son domicile 43 rue de l’Université et non pas à l’hôtel de Soyécourt au 49-51 de la même voie. C’est à son neveu Charles Jérôme 1791-1879 (et non pas à Charles André) que le duc de Blacas avait vendu l’hôtel de Soyécourt, le 6 août 1835133, page 151. C’est donc à tort que la totalité des ouvrages papier publiés à ce jour ont affirmé que l’hôtel de Soyécourt, sis au 49-51, appartenait à Charles André, et qu’il y serait décédé, faute d’avoir pris la peine de vérifier le lieu exact de son décès ; pourtant la transcription de l’acte ci-dessous lève toute ambiguïté : - Acte de Décès - Charles André POZZO DI BORGO - 16.02.1842 - Paris - Acte n° 565 - Ville de Paris - Extrait du Registre des Actes de Décès de l’an 1842 (10ème mairie) 187 n° 565 - in mF 5MI ? (à compléter), images 2905 et 2906. Acte de décès du seize février mil huit cent quarante deux à neuf heures du matin. Le Jour d'hui à une heure après midi est décédé en son domicile rue de l'Université 43. M. Charles André POZZO DI BORGO âgé de soixante dix huit ans, ancien ambassadeur de Russie près les Cours de France et d'Angleterre, Chevalier de l'Ordre de St André et de St Wladimir de Russie, Chevalier de la Toison d'Or, Grand Croix de St Etienne de Hongrie, de l'Aigle Noir de Russie, Commandeur de l'ordre de Saint Louis, -R-e-Rne ?, né à Ajaccio !? (Corse). Constaté par nous Auguste Jean Charles THIERRIET, adjoint au maire du dixième arrondissement de Paris, chevalier de la légion d'honneur faisant les fonctions d'officier de l’état civil. Sur la déclaration de Mathieu Dominique Joseph DAUCHEZ propriétaire âgé de cinquante six ans et de Jean Felix Amédée DAUCHEZ, avocat de vingt six ans, tous deux demeurant rue Saint Guillaume n°12 lesquels ont signé avec nous après lecture à eux faite de l'acte signé DAUCHEZ, Amedée DAUCHEZ et THIERRIET. Délivré conforme au registre par nous maire du dixième arrondissement. Paris le dix sept février mil huit cent quarante deux. - Adrien MAGGIOLO664 signale en note 1 de la page 366, que le gouvernement russe a demandé à Pozzo en 1839 s’il lui conviendrait de céder le sien, il s’agissait en réalité de son hôtel sis 43 rue de l’université, et non pas celui de Soyécourt sis au 51. En page 366/367 il espérait avoir auprès de lui son neveu Charles Jérôme et sa jeune femme Valentine de CRILLON, etc. qui devaient alors habiter le dit hôtel de Soyécourt au 51 de la même voie, avec d’autres membres de la Famille POZZO DI BORGO ? - 28 juin 1842 : Déclaration de succession (DQ7) par ses héritiers (son neveu et son petit neveu) : Bureau 6 , Cote / Source : 926 A son décès, son patrimoine fiscal est évalué à 1.000.729 francs (560.729 de mobilier et 440.000 d’immobilier) ainsi que des revenus immobiliers de 22.000 francs.159 ------------------------------------------------------------------------------------------- - Notices concernant Carlo Andrea (Charles André) Pozzo di Borgo, in Bibliographie Générale de la Corse193 : Tome II : 6924; 7515; 7781; 7887; 7909; 10009; 11849; 11856. Tome III : 14401; 14414; 14428; 14429; 14454; 14455; 14538; 19807 à 19817; 19821 à 19860. - Références à Charles André Pozzo di Borgo, in 661 : Tome I, 83, 174-6, 308-9, 325, 336-7, 341-3 ; Tome II, 90-3, 173, 198, 200, 202-4, 207, 290 ; Tome III, 50-1, 56, 161, 201, 252 ; Tome IV, 9, 25, 37-8, 54, 56, 58-60, 65, 70, 78, 80-4, 90-2. ---------------------------------------------------------------------------------------------- - Références concernant Charles André Pozzo di Borgo in 661 Tome I, 83, 174-6, 308-9, 325, 336-7, 341-3 ; Tome II, 90-3, 173, 198, 200, 202-4, 207, 290 ; Tome III, 50-1, 56, 161, 201, 252 ; Tome IV, 9, 25, 37-8, 54, 56, 58-60, 65, 70, 78, 80-4, 90-2. ---------------------------------------------------------------------------------------------- Ouvrages dont il est l’auteur : - Charles André a écrit des Mémoires (manuscrits conservés dans les archives de la Famille POZZO DI BORGO). qui couvrent la période allant de sa naissance en 1764 jusqu'en 1796, qui se présentent en plusieurs versions : la première, inachevée, fut écrite avant 1804, la dernière en 1838. - “Notes sur la Corse”137, in Tome I, Introduction, page IV. Ouvrage à localiser ? ----------------------------------------------------------------------------------------------- : Ouvrages dont il a financé la publication : | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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http://en.wikipedia.org/wiki/Emily_Lamb,_Lady_Cowper | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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