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Misc. Notes | ||||||||||||||||||||||||||||||||||
- Paul Jérôme participa à la Révolution de 1848, et à la Commune de Paris en 1871. Essai de synthèse chronologique - Sources 705, pages 430-431. 706, page 118. - Parmi les Fonctionnaires et Délégués de la Commune : ROMANETTI était Corse et cousin germain de Louis BLANC (1811-1882). Il était en prison pour dettes, lorsqu’ arriva la révolution de 1848, qui le délivra. - En 1848, il parvint à se faire nommer officier d’administration comptable à l’hopital militaire d’Ajaccio. Les Archives Départementales de la Corse du Sud possèdent, en Série F, une lettre de Paul-Jérôme, rédigée de Paris le 30 mars 1848, et adressée aux Citoyens Membres du gouvernement provisoire de 1848, réclamant l’amnistie en faveur du banditisme. 707 , pages 27 à 31. - Mais le général commandant la subdivision (d’Ajaccio) le mit aux arrêts pour avoir porté un sabre d’officier général : c’était celui du duc de Nemours qu’il avait pris aux Tuileries en février 1848. 708 , page 2. - Relevé de son grade et révoqué de ses fonctions, il obtint sur la cassette civile de Napoléon III une pension de 150 francs par mois, par l’entremise du premier chambellan, le comte de BACCIOCHI qu’il avait été solliciter à Paris. Son inconduite l’obligea à se réfugier et à vivre, tant bien que mal, à Londres, où il devint un des familiers de Louis BLANC - dont la mère était sa tante - jusqu’au jour où la chute du régime impérial le priva de moyens d’existence. - Après la révolution du 4 septembre 1870, ROMANETTI revint alors à Paris pour se jeter dans l’insurrection dont il devint l’un des chefs. - Paul-Jérôme ROMANETTI, général de guerre civile, autoproclamé <<ministre de la guerre >> le 18 mars 1871, en réalité chef d’une bande qui opérait dans l’aristocratique faubourg Saint-Germain qu’elle parcourait torches au poing, sauva du pillage et de l’incendie l’hôtel Pozzo di Borgo 51, rue de l’Université, en hurlant : Halte ! Immeuble à préserver. Il s’était souvenu que les Pozzo di Borgo étaient Corses, comme sa famille d’Alata, et que leur générosité s’était étendue jusqu’à lui 123 ,pages 297-298. En outre, grâce aux filiations reconstituées, on remarquera simplement que Paul-Jérôme ROMANETTI était le beau-frère de Giovan Santo (Jean Toussaint) GIOVANNAÏ (1806-1878), alors régisseur de la maison POZZO DI BORGO, et qu’il a donc épargné l’hôtel de Soyecourt appartenant à la Famille POZZO DI BORGO à laquelle il était allié. - En août 1884, Paul-Jérôme ROMANETTI a assigné en justice Alexandre MARTIN (1815-1895), dit Albert l’ouvrier, Député (1848), ancien membre du gouvernement provisoire (24 férier 1848), pour lui faire défense de continuer de s’arroger ce nom d’Albert auquel, d’après son dire, ce dernier n’avait aucun droit. Se disant alors directeur du personnel au Ministère de la Guerre, Paul-Jérôme ROMANETTI a prétendu également avoir été arrêté par MARTIN, en 1871, mais être heureusement parvenu à s’évader. Face à ses accusations, Alexandre MARTIN a répliqué en estimant que son assignataire est un fou (sic), qu’il n’a rencontré que deux fois : . Quelques jours après la révolution de 1848, (ROMANETTI) est venu me solliciter, et c’est grâce à mon intervention qu’il a été nommé alors directeur de l’hôpital militaire d’Ajaccio. . Je l’ai revu en 1857, à la prison d’Ajaccio, où j’étais interné pour délit politique, (ROMANETTI) s’y trouvait aussi pour “ je ne sais quel motif “ (sic). 702 pages 526 et 527 ; 703 , page 4. ROMANETTI fut finalement débouté de sa demande et condamné à 3000 fr de dommages-intérêts. - Biographie in Dictionnaire Biographique du Mouvement Ouvrier Français704, page 337. - “ Un carbonaro corse : Jérôme ROMANETTI “, in “ Le Petit Bastiais “ - Bastia 29-30 octobre et 22 novembre 1934. - Voir aussi détails in la Base de Données des communards709 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Last Modified 1 May 2020 | Created 11 Dec 2022 using Reunion for Macintosh |