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<<...En 1817, M. Félix Pozzo di Borgo choisit, pour cultiver l’un de ses domaines, le nommé Jérôme (Geronimo) CASALONGA, dit Poveruomo, du village d’Alata. En 1823, cet individu se permit d’insulter publiquement une cousine de M. le payeur. Cédant aux instances de son frère le colonel, M. Pozzo di Borgo renvoya Poveruomo, mais sans éclat, sans rompre ses relations avec lui, de peur de s’en faire un ennemi. Poveruomo continua à l’accompagner dans ses voyages, et à lui donner des conseils sur la direction de ses affaires rurales. Il passait pour un homme habile et influent en Alata. A la révolution de juillet (1830), il fut élu maire ; mais quelques mois après, il donna sa démission, parcequ’il n’avait pas pu faire triompher les prétentions de sa commune dans un différend qu’elle avait eu avec les habitants de Bocognano. Poveruomo croyait que son importance en Alata, les services qu’il rendait à M. le payeur, lui assurait des droits particuliers, aux égards et à la bienveillance de ce dernier. Il réclama sa protection pour son fils unique, Antonio Casalonga, surnommé Barigliolo....>> Lire la suite du récit dans les Notes consacrées à son fils Antonio Barigliolo, né en 1813. Cinq audiences (les 14, 15, 16, 17, 18 juin 1839) ont été consacrées au jugement de cette grave affaire, qui préoccupa vivement la population. M. l’avocat-général Sorbier a soutenu l’accusation. Maîtres Casabianca et Benigui ont présenté la défense de tous les accusés : Jérôme Casalonga (Geronimo dit Poveruomo), Antoine Giovannaï, Charles-Antoine Pompéani, tous les trois propriétaires ; Nicolas Torresi, maréchal-ferrant, Jules-Etienne Velosi, huissier près la justice de paix de Sari ; tous habitants la commune d’Alata.396 pages 150 à 165 Poveruomo et Charles-Antoine Pompéani, déclarés complices de l’assassinat, ont été, en raison de circonstances atténuantes reconnues par le Jury, condamnés aux travaux forcés à perpétuité. Velosi, sur lequel pesait l’accusation de menace de mort sous condition et d’escroquerie, a été condamné à cinq ans de prison. Les autres accusés ont été acquittés. Jérôme Casalonga (Geronimo dit Poveruomo) fut donc condamné le 18 juin 1839 au bagne à perpétuité par la Cour d’Assises de Bastia, arrêt confirmé en Cassation le 16 août 1839, pour complicité d’assassinat du trésorier payeur général de la Corse, Paolo Felice Pozzo di Borgo (1785-1838), avec circonstances atténuantes. Exposition le 10 septembre 1839. Arrivé au bagne de Toulon le 8 octobre 1839, en provenance de Bastia. Matricule : 29063. Transféré le 20 septembre 1842, au bagne de Brest par la Corvette la Caravane. Ordre et dépêche du 15 avril 1842. Matricule : 443 Numéros des registres : 1 0 159 (à CASOLONGA) et 1 0 209b116, pages 155/156 117 - A noter une version totalement différente, mais également plausible, de la cause de l’assassinat du trésorier payeur, rapportée par Ferdinand GREGOROVIUS : <<...la fortune de Carlo Andrea POZZO DI BORGO passa à ses neveux qui ont acquis de grands domaines aux environs d’Ajaccio. L’un d’eux a été assassiné naguère non loin de la ville. Il était le distributeur des bienfaits du comte Carlo Andrea et, comme tel, il s’était rendu odieux par des injustices. Il avait, en outre, paraît-il, séduit une jeune fille et refusé de payer à la famille de la victime une forte indemnité. Les parents offensés résolurent sa mort. Lorsqu’un jour il revenait de sa villa (sise au Château Mattoni (Matone) - Alata) pour retourner en Ajaccio (cf NOTE ci-dessous), des hommes entourèrent sa voiture en lui criant “Neveu de Carlo Andrea, mets pied à terre !” L’infortuné descendit aussitôt. Les meurtriers exécutèrent leur forfait, de sang-froid, en plein jour, publiquement, comme l’arrêt de la justice populaire contre un criminel. Le blessé respirait encore. Les assassins le transportèrent mourant dans sa voiture, et ordonnèrent au cocher de retourner à la ville afin que le neveu d’Andrea Pozzo di Borgo pût mourir dans son lit. Puis ils s’enfoncèrent dans le maquis, où, quelque temps après, ils périrent en luttant contre les gendarmes...>> 78 page 224 NOTE concernant la maison de campagne de Paul Félix Pozzo di Borgo, dite Château MATTONI ( Source 119 ): << Château du Pagadore, construit en blocs taillés de syénite prélevée sur place, haut de trois niveaux. Paul-Félix POZZO DI BORGO, installé en Ajaccio, rue Bonaparte, dans son luxueux hôtel particulier, aujourd’hui l’hôtel Palazzu U Domu, avait également fait construire une belle résidence de campagne à Mattoni, sur les terres familiales, où il aimait se rendre très souvent. Le Château de Mattoni (en ruines) est toujours propriété de la Famille POZZO DI BORGO. >>. . Description : Benedetti Davia ; Cosimi Lyvia, maison, http://m3c.univ-corse.fr/omeka/items/show/1094655 26 | ||||||||||||||||||||||||||
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Last Modified 10 Feb 2017 | Created 11 Dec 2022 using Reunion for Macintosh |